En étudiant les trois types d’eau du fleuve Saint-Laurent, de Montréal à Gaspé, les enfants découvrent les caractéristiques de l’eau douce, de l’eau saumâtre et de l’eau salée. Ils se familiarisent avec les êtres vivants qui occupent ces différents écosystèmes et apprennent à protéger ces derniers en examinant l’impact des polluants sur cet environnement fragile.

 

Quelles sont les ressemblances et les différences des trois types d’eau (salée, saumâtre et douce) qu’on trouve dans le fleuve Saint-Laurent ? Afin de répondre à cette question, les élèves, à la manière de détectives spécialistes du fleuve, ont observé, comparé et classé des êtres vivants qui habitent des lieux précis du fleuve Saint-Laurent (près de villes riveraines comme Québec, Saint-Siméon, Gaspé, etc.) à l’aide d’artéfacts présentés par un éducateur scientifique et spécialiste de ce cours d’eau. Le classement intuitif de ces différents êtres vivants a été suivi d’un exposé permettant aux élèves de se familiariser avec les notions d’écosystèmes et d’adaptations physiques et comportementales.

 

Les jeunes ont également été amenés à identifier différentes caractéristiques du fleuve Saint-Laurent en les appréhendant par leurs sens : salinité différente selon l’endroit, odeur des algues brunes, pluralité et différence de sons entendus sur les rives, nature des substrats formant les plages du fleuve, etc.

 

Mais quelles sont les caractéristiques de ces trois types d’eau auxquels les êtres vivants doivent s’adapter ? Pour le savoir, les élèves ont installé des aquariums dans leur classe et les ont remplis d’eau douce, saumâtre ou salée. En utilisant des outils de mesure, ils ont pu comparer la densité, la salinité et le potentiel d’hydrogène (pH) des trois types d’eau. Des plantes aquatiques ont également été utilisées afin de valider certaines hypothèses relatives à l’adaptation de ces espèces à leur milieu.

 

En outre, ce projet a permis de conscientiser les élèves au sujet de l’impact des polluants sur les écosystèmes fluviaux et leur a permis de réfléchir à des gestes écoresponsables, et d’en proposer quelques-uns, afin de conserver l’intégrité de cet environnement.

 

Partenaires et collaborateurs

  • L’association pour l’enseignement de la science et de la technologie au Québec (AESTQ)
  • Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ) — Aquarium du Québec
  • Groupe d’éducation et d’écosurveillance de l’eau (G3E)
  • Coopérative ZOOM nature
  • Entreprise La Baleine nomade

Fabrication de détergents écologiques et de tawashis (éponges « zéro déchet »),
engagement commun en faveur de comportements qui diminuent la consommation d’eau et la pollution des cours d’eau : des actions ayant du sens pour les élèves, qui ont appris, grâce à l’application d’une démarche d’investigation scientifique, à connaître le fleuve Saint-Laurent et surtout ses habitants.